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EN 2016

Pour cette deuxième étape de travail, nous nous sommes lancé sur la taille de la surface située sous la première intervention : une surface plane et ondulée.

Dans la carrière, les lignes verticales des arrêtes rocheuses élèvent les formes, elles dominent ce paysage.

Nous sommes alors partis du sol, et avons cherché l’horizontale, comme pour faire émerger un gisement souterrain, et ainsi, venir cohabiter avec les lignes dominantes.

Dessous, plusieurs centaines de mètres de marbre, environ 850 depuis le niveau de la mer.

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L’horizontal est l’horizon que l’on aperçoit parfois plus à cause de la brume.

L’horizontal du loin, que l’on imagine à travers la montagne d’en face, le Burat.

Cette session nous a fait prendre conscience d’un certain rapport au temps et à la facture, le temps que l’on accepte de prendre pour faire, non pas pour finir, mais pour continuer, avancer un peu plus.

Nous avons ressentis l’ampleur du travail tout juste débuté, et c’est avec le désir de ne pas vouloir donner une finalité au projet que nous avons envie de le poursuivre.

Par ampleur, nous faisons référence à la dimension temporelle, mais aussi, à l’engagement que cela implique. Loin de vouloir transformer la montagne, nous voulons simplement poursuivre notre action à l’aide de nos quatre, ou six bras.

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